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    À la recherche de la tétine perdue

     

    Alors si j'ai bien un conseil à donner aux futurs parents, c'est d'éviter la tétine à tout prix. Je peux vous dire que troquer six mois de galère nocturne ne vaut en rien les quatre années de bagne-tétine...

    - Vous passerez votre temps à la chercher. Vous me direz : " mais il faut mettre une attache ". Le coup de l'attache ne dure qu' un an parce qu'après, ils l'enlèvent.

    - Dans la même logique que sa recherche permanente beaucoup d'enfants la cache. ça leur donne un sentiment de toute puissance.

    - C'est le truc le plus sale au monde que je connaisse. Il faut en acheter une tous les mois si l'on veut être le parent parfait. Mais entre nous, faut pas se mentir, c'est la même depuis six mois/un an et si un jour tu les as toutes perdues tu refiles à ton gosse l'une de ses premiers mois que tu as gardé au cas où même si tu sais qu'elle contient plus de bactéries que les barres d'un bus.

    - Les enfants s'habituent à une forme, voire même à une marque et certains carrément à la couleur. Alors là, c'est la tournée des pharmacies, des grandes surfaces ou des para-pharmacies pour trouver le fameux précieux. 

    - Ce truc pourri tellement la vie des parents que si on en trouve une dans la rue on la regarde tous avec un sentiment fort de compassion pour le parent. On le cherche même des yeux histoire de faire tadam je suis votre super héros. Et vous irez jusqu'à raconter lors d'un apéro entre potes votre histoire hallucinante sur une tétine perdue qui a retrouvé le bébé et tout le monde vous félicitera pour cet acte  magnifique. Mais stop : La logique veut que quand un truc qui se met dans la bouche tombe par terre, on le jette à la poubelle et là cette chose est si flippante qu'on la ramasse.

    - Il t'arrive de faire des cauchemars à cause de ce truc. Oui, tu te réveilles dans ton rêve et là, tu vois une dizaine de tétines au-dessus de ta tête. Elle rigolent et parlent entre elles et au moment où tu veux les attraper, elles se barrent en courant. Oui, oui, elles ont des pieds et même des dents. Non, mais là, je m'égare.

    - C'est aussi une cause de guerre dans le couple. Inconsciemment nous comptons l'un sur l'autre pour qu'il y en ai toujours une en réserve et si les deux n'y ont pas pensé, oulala ça dégénère .

    - Il y a aussi le fait de se lever plusieurs fois dans la nuit pour leur donner. Vous irez jusqu'à mettre deux tétines dans leur lit, parce que soit ils les perdent en bougeant soit carrément ils les jettent hors du lit. Vous en mettrez aussi à proximité sinon vous risquez de vous retrouver vers deux heures du matin à quatre pattes et dans le noir pour les chercher.

    - Là, je n'y suis pas encore mais il y a l'étape finale qui est l'abandon de la tétine et franchement ça me fait peur. 


    Vous l'aurez compris, je déconseille vivement aux futurs parents de donner la tetine à leurs enfants. J'ai fait cette erreur et je m'en mords les doigts.

     

    PS : Merci à Danièle et à Marie-Line qui m'ont permises de compléter l'article. 

     

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  • Et ben oui, chaque année on se lance des défis. Moi, non plus je n'échappe pas à cette régle.

    Alors voici les miens...

    - J'arrête de dire à mon chéri  que je vais faire un truc comme une tâche ménagère ou changer la couche du petit et secrètement le faire attendre pour qu'au final ce soit lui qui le fasse. C'est affreux, je suis une experte en la matière. Le pire, c'est que quand il s'y met je lui sors la phrase qui tue : " Mais, pourquoi tu le fais... J'allais le faire..." 

    - Une promesse que je tiendrai et elle concerne tous mes potes : Les gars, promis, juré, craché, croix de bois, crois de fer quand je vous dis que je vous rappelle dans l'heure ou à l'instant X, je le ferai. Vous pouvez compter sur moi.

    - Etre plus féminine. Mettre des robes, me maquiller, troquer mes pompes contre des talons hauts. Et là, il y a mon cerveau qui rigole tout seul parce que chaque année depuis mes seize ans, je me dis ça.

    - Arrêter de passer ma vie sur le net... Oulà, Je commence déjà à me sentir en état de manque, ma main tremble.

    - Faire du sport. Ça c'est sur. De toute façon, je commence demain mais bon me connaissant, j'arrêterai surement après-demain. 

    - Arrêter de chiper de la monnaie dans la tirelire des enfants pour acheter du pain parce que j'ai la flemme de faire 200 mètres à pied pour aller au distributeur. J'ai honte.


    Et vous ? 


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  • Pas facile de choisir un cadeau mais certains ne se foulent pas vraiment. 

    Voici quelques trouvailles sur le net.

     

     

    Effectivement on peut faire mieux, quoi que c'est plus sympa qu'un shampoing. 

    Les pires cadeaux de Noël...

       

    J'imagine la personne dire "merci" ... Une photo s'impose pour immortaliser ce moment.

    Les pires cadeaux de Noël...

     

    Ben quoi, c'est cool un bol en plastique... Au moins il ne se cassera jamais.

    Les pires cadeaux de Noël...

      

    Moi je dis : "c'est l'intention qui compte"...

    Les pires cadeaux de Noël 2015

      

    Ben, il est sympa ce bougeoir, il a même un couvercle. Les gens ne sont jamais contents

    Les pires cadeaux de Noël 2015

      

    Le cadeau typique d'un pays. C'est sympa mais on ne sait pas quoi en faire.

    Les pires cadeaux de Noël 2015

      

    Le cadeau utile... surtout pour cet hiver bien froid .

    Les pires cadeaux de Noël 2015 

     

    "Non, vraiment merci, fallait pas... Je ne sais pas quoi dire"

    Les pires cadeaux de Noël 2015

      

    L'instant : "Je deteste ma mère mais comment a-t-elle pu me faire ça à moi son adorable fille"

    Les pires cadeaux de Noël 2015

     

     

    Allez, je balance mon pire cadeau. Une amie m'a invitée pour le réveillon. Il y avait six personnes et j'avais pris un cadeau à chacun. Au moment d'ouvrir les cadeaux, la tante voyant que je n'avais rien, est vite partie emballer un truc dans la cuisine et est revenue toute joyeuse : " et voilà pour toi..."  C'était une bougie en forme de père Noël qu'elle venait juste de chiper sur le sapin. Je l'ai posé sur la table en guise de décoration et quand je l'ai allumé, il a pris feu, la nappe de l'arrière grand-mère aussi et je ne sais pas pourquoi à ce moment là, peut être pour détendre l'atmosphère, je me suis mise à chanter : " il est né le divin enfant..."

     

     Un petit dernier pour la route : Merci Papy-Mamy

    Les pires cadeaux de Noël 2015

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  • La nouvelle année arrive à grands pas et les bonnes résolutions aussi. Alors voici quelques unes histoire de se rappeler que nous sommes de Sacrées Mamans et aussi de Sacrés Papas. Je précise parce que sinon, je me fais rappeler à l'ordre par ces messieurs. Juste un message pour vous, les hommes. À la maison, j'ai aussi un Sacré Papa et je vois tout ce qu'il fait pour notre bonheur, alors excusez-moi si par moments je parle au féminin.



    - On ne dira plus : " je n'ai rien fait de ma vie " 

    mais on se rappellera tout ce que l'on a fait dans notre vie


    - On ne dira plus : " J'ai pris du poids "

    Mais : " Je suis belle quand je mange du chocolat "


    - On ne dira plus : " je n'ai rien fait de la journée "

    Mais : " J'ai pris du temps pour moi et cela fait du bien "


    - On ne dira plus : " je ne sers à rien "

    Mais : " j'ai une famille, un mari, des amis et des collègues qui m'aiment "


    - On ne dira plus : " je n'ai pas la force de faire du sport "

    Mais : " je ferai du sport que si j'en ai envie "


    - On ne dira plus : " Oui " à tout le monde 

    Mais : " Je vais y réfléchir et si je peux, je le fais "


    - On ne dira plus : " Qu'est-ce j'ai fait pour en arriver là "

    Mais : " Quelles sont les solutions pour m'en sortir "


    - On ne dira plus : " je n'ose pas changer de vie professionnelle "

    Mais : " Quelles opportunités s'offrent à moi "


    - On ne dira plus : " je n'y arriverai pas "

    Mais : " Je suis tout aussi capable que quiconque "



    Le but de cet article est de vous montrer qu'en changeant seulement notre appréciation, on peut aussi faire évoluer l'image que l'on a de nous. Je vous invite à faire le même exercice sur ce qui vous touche et aussi de nous en faire part afin que d'autres puissent en profiter. 

     

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  • L'éducation n'est pas une chose facile. Il m'est arrivé de péter les plombs et d'agir à la limite du n'importe quoi. Mon fils, jusqu'à ses huit ans était assez difficile pas turbulent mais très tête de mule à rendre dingue les personnes les plus patientes. Pour vous dire, un jour j'ai croisé sa maitresse de CP et au moment où on a parlé de lui, son visage s'est déformé et j'ai même eu peur qu'elle me frappe.

    Alors voici trois moments où mes fusibles ont fondu :

    • Mon fils avait pris comme sale habitude de traverser la rue en courant histoire de braver l'interdit.

      Sauf qu'un jour une voiture est passée quelques secondes après lui. Je me suis dit ok, les discussions douces et gentilles n'ont plus leurs places. 

      Une fois à la maison, je le gronde sévèrement lui expliquant que la voiture aurait pu le percuter. Il me rétorque avec un sourire d'affront : " Oui mais elle ne m'a pas touchée " et là il me dit clairement qu'il est Superman et qu'il aurait fait comme-ci et comme-ça, mimant toutes sortes d'esquives.

      Mon agacement vire directement au : "Wouh Punaise", alors là mon coco cela ne va pas se passer comme ça. Tu veux jouer ? On va jouer... 

      - Remets tes chaussures et ta veste 

      - Hein... Pourquoi ?

      - On va dans la rue et tu vas me faire Superman !

      - Quoi ???!!!

      - Allez fissa, mets tes pompes. On descend dans la rue, dès que je vois une voiture passer, je te dis de courir et tu me refais le coup du Superman !

      - Naaaannn !!!!

      - Si , mets tes pompes !!!

      Bichette, son calvaire a duré dix minutes. Il a mis ses chaussures, sa veste, j'ai ouvert la porte de l'appart, j'appelle l'ascenseur  et pendant que celui-ci monte, je lui demande :

      - Alors, t'es toujours Superman ?

      - Naaan snif snif... 

      - Allez hop, va réfléchir dans ta chambre. 

      Il n'a plus jamais traversé la rue sans m'attendre.

     

    • Pendant trois mois et je vous jure que c'est vrai, mon fils venait me réveiller toutes les nuits vers deux-trois heures du matin. mais attention, pas n'importe comment. Il rentrait doucement dans la chambre, il mettait sa tête à dix centimètres de la mienne et il hurlait en pleurant : " Maman !!!  Maman !!! " C'est simple, je faisais un bond de deux mètres, mi-crise cardiaque mi-sincope. Je le comprenais un peu, nous avions changé d'habitation mais bon, j'en étais arrivée à un niveau très élevé de fatigue donc plus aucun discernement.

      Et ce fut la nuit de trop... Il hurle, je me réveille, ni une ni deux, je le prends par la main, direction la cuisine, j'ouvre un placard, prends son Nesquik, je le reprends par la main, direction les toilettes. Hors de moi avec la voix d'une sorcière et en accentuant toutes les fins de phrases, je lui dit : " Tiens ! regarde ce que j'en fais de ton Nesquik !!! Je vide tout dans les choittes et regarde, je tire la chasse d'eau, OK !!! il n'y a plus de Nesquik, d'accord !!! Bye bye ton Nesquik et maintenant tu vas arrêter de me réveiller... J'en peux plus, ça me rend folle !!!"

      Bien entendu, j'avais la tête d'une folle.

      Mais bon, le lendemain avant son réveil, je suis vite partie lui en racheter une boite et lui a continué son petit  jeu encore trois mois.

     

    • J'en arrive à ce jour là, où je pense sincèrement que j'ai dépassé toutes les bornes. Cela faisait une semaine qu'il me faisait tourner en bourrique et rien n'y faisait, les câlins, les sermons, les colères... Mon fils se moquait éperdument de ce que je lui disais et n'en faisait qu'a sa tête. Un soir,  il dépasse les limites et là quand on dépasse les limites avec moi, je peux me montrer très imaginative. Je l'appelle pour le repas, il s'assoit à table et je lui apporte son repas à genoux. 

      - Qu'est-ce que tu fais maman ?

      - Oh mon seigneur, vous daigniez me parler, moi votre vassale ?

      Je me prosterne plusieurs fois devant lui en scandant : " Oh que vous êtes beau mon maitre, que vous êtes le plus fort mon maitre, bon appétit mon maitre vénéré " et je sors de la cuisine à reculons, toujours à genoux et la tête baissée.

      - Mais pourquoi tu fais ça maman ?

      - Oh mon prince. Que vous êtes bon de vous arrêter sur mon sort. Je ne suis que votre esclave. Permettez-moi de quitter la pièce, je ne voudrai pas vous offenser de ma présence.

      C'est simple, je vis mon fils se décomposer sur place... 

      - Arrête maman !!!

      - Que j'arrête quoi mon prince, cela fait une semaine que vous ne m'écoutez point. J'en conclue que je suis sûrement votre sujet. 

     Ce petit jeu n'a duré que cinq minutes mais après ça j'ai eu la paix pendant six mois.

     

    C'est affreux de se comporter comme ça, bon j'avoue que la dernière histoire me fais toujours aussi rire, je me dis que je suis allée loin. 

    Et vous, dites-moi tout, cela m'embêterai d'être la seule à avoir eu des réactions bizarres. 

     

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