• Il faut savoir qu'avoir trois gosses c'est passer de l'autre côté. Déjà avec un seul c'est compliqué, avec deux l'enjeu est plus complexe mais avec trois, il y a carrément des moments où tu te dis : " mais pourquoi j'en ai fait trois..."

    Rassurez-vous, cette question, je me la pose plus avec le sourire qu'autre chose. Alors voilà je me suis dit : je vais énumérer tout ce que la vie avec trois enfants, engage.

    - Fini les principes. Avant le bonbon était en quelque sorte une récompense ou juste un plaisir maintenant c'est un outil de chantage. Et oui, tu t 'en serviras pour que tes enfants restent calmes voire même pour qu'ils obéissent.

    - Tu auras un nouvel habit de fonction : Gendarme. Mais attention non seulement tu passeras ton temps à les remettre " sur le droit chemin " mais en plus, tu feras des enquêtes pour savoir qui a fait la bêtise ou qui a tapé l'autre en premier.

    - Il t'arrivera de passer directement à la case hurlement sans même prendre le temps de parler... Ce n'est pas bien mais je vous jure qu'après une journée avec trois petits coquins, tu n'as plus de patience.

    - Tu répéteras vingt fois la même chose en deux minutes sans t'en rendre compte.

    - Tu n'auras plus le droit à la parole puisqu'ils te la couperont systématiquement pour différentes raisons comme par exemple le fait qu'ils ont fini de faire caca ( pardon, mais je dois le dire ) ou parce que leur doudou à bobo.

    - Par moments tu iras te cacher dans la cave pour manger un bout de pain ou simplement pour être seule, juste seule.

    - Le ménage c'est simple, tu passeras ton temps à le faire et cela ne changera rien du tout mais alors rien. 

    - Tes temps libres seront leurs temps avec toi et je peux vous dire que par moments c'est un peu dur. En gros plus de week-end, de vacances et encore moins de grasses matinées.

    - La vie de ton couple commencera le soir à 21 heures, si tu as de la chance sinon 22 heures.  Autant dire que tu n'en as plus ou peu.

    - Le matin avant tu te réveillais à 7 h 30 et ben là, le réveil sera à 6 h 10.

    - Ta vie sociale sera les trois minutes devant l'école le matin quand tu les laches et le soir juste avant de les récupérer avec des mamans aussi speed que toi et aucune discussion en profondeur que du condensé. 

    - Le sport... hein c'est quoi ça ? Ah oui je m'en rappelle, avant j'en faisais tout le temps, c'était super sympa. Mais t'as plus le temps.

     

    Et attends, la bonne blague... c'est que franchement un petit quatrième, je ne dis pas non. Et tu sais pourquoi parce que je kiff les enfants, je les aime plus que toutes les contraintes que j'ai citées. J'adore marcher avec eux dans la rue et discuter. J'adore regarder ma fille au réveil avec ses petits yeux encore plein de sommeil, prendre le tout petit dans les bras pour lui dire à quel point je l'aime, et voir mon grand tout simplement grandir et de me dire qu'il sera un jour un homme. 

     

     

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    Au mois d'août, une jeune étudiante en BTS diététique m'a demandé de diffuser sur la page de Sacrée Maman un questionnaire sur la Néophobie alimentaire. 

    Voici son compte rendu

     

    Connaissez-vous la néophobie alimentaire ?


    LA NÉOPHOBIE ALIMENTAIRE CHEZ LES ENFANTS

    La néophobie, qu’est ce que c’est ?

    La néophobie alimentaire, aussi nommée sélectivité alimentaire, se définit comme un refus de consommer certains aliments en particulier s’ils sont inconnus à l’enfant. Ce refus provient d’une peur de manger, de découvrir de nouveaux aliments et peut même aller jusqu’à la peur de l’intoxication alimentaire ou de l’étouffement.

    La néophobie alimentaire se développe entre 18 et 6 ans et est particulièrement marquée entre 3 et 4 ans. Cet âge est également marqué par la phase d’affirmation par le « non ». Si pour certains enfants le refus de manger ne consiste qu’en une affirmation contre ses parents, pour d’autres cela relève d’une véritable phobie.

    La néophobie est une étape normale du développement de l’enfant et concerne 75 % d’entre eux.

     

    Connaissez-vous la néophobie alimentaire ?

     

    Comment cela se manifeste t-il ?

    Certains comportements sont significatifs de la néophobie alimentaires, tels que:

    • Trier les aliments mélangés (ex: petits pois carottes)

    • Observer longuement les aliments

    • Grimacer lors du service du plat

    • Mâcher longuement

    • « Jouer » avec les aliments (les retourner avec la fourchette)

    • Refus de l’aliment sans même l’avoir goûté

    • Recracher

    • Pousser l’assiette

    • Refus d’ouvrir la bouche

    • Détourner la tête

    Tout ces comportements sont significatifs, cependant ce n’est pas parce qu’un enfant ce comporte une fois comme cela qu’il s’agit de néophobie. Tout parents a déjà été confronté à un enfant qui refuse de manger mais c’est la récurrence de ces comportements qui confirme que l’enfant est néophobe.

     

     

    Connaissez-vous la néophobie alimentaire ?


    Quels sont les solutions pour y remédier ?

    Différents moyen existent afin de mieux faire accepter l’ingestion d’un nouvel aliment à un enfant. Pour cela quelques conseils sont préconisés pour les parents faisant face à des enfants réticents :

    • Familiariser l’enfant à l’aliment : plus un aliment est étranger à l’enfant et moins celui-ci voudra le consommer. Pour cela il est recommandé de présenter l’aliment plusieurs fois à l’enfant. Il est important de toujours présenter l’aliment sous la même forme le temps que l’enfant l’accepte. En effet, changer la forme de l’aliment (purée de haricot vert ou haricot vert au naturel) peut perturber l’enfant et celui-ci peut même le prendre pour un nouvel aliment, ce qui rendra le processus de familiarisation nul. Généralement un aliment sera accepté au bout de sa cinquième présentation.

    • Donner l’exemple : il est recommandé aux parents de consommer le même aliment que l’enfant. Ainsi, celui-ci aura un sentiment de sécurité en constatant que ses parents restent en bonne santé et trouve l’aliment bon.

    • Faire participer l’enfant : bien souvent l’aide à la réalisation du plat par l’enfant aide à l’acceptation. Celui-ci a pu le manipuler, le transformer, voir les étapes de fabrication et cela constitue en une familiarisation. Si la famille possède un potager l’enfant peut également planter le légume, aller l’arroser régulièrement et le récolter. L’enfant a le sentiment de l’avoir réalisé lui même de sa conception à sa consommation. Pour les parents n’ayant pas de potager il est également possible d’emmener son enfant faire les courses et le laisser choisir le légume qu’il veut consommer.

    • Gratifier l’enfant : encourager l’enfant et reconnaître ses efforts est important, cela le rendra fier de ce qu’il a accomplit et le motivera d’avantage à remanger l’aliment.

     
    Mémoire de deuxième année de BTS diététique d'Amélie Ellaux

    Connaissez-vous la néophobie alimentaire ?


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  • Non seulement Narcisse n'est pas unique mais en plus il n'est pas mort noyé.  Ils sont toute une communauté tombés dans une eau claire. Ils ont coulé jusqu’à atteindre leur lieu de plaisir. Une espèce de monde à part où eux seuls se comprennent. Une confrérie qui se côtoie sans vraiment se connaître. Et moi, j’en fais partie.

    Entre nous, le plus important est de faire croire à un autre narcisse qu’il est plus beau que nous pour qu’à la fin, celui-ci ne s’intéresse qu’à nous. Et puis, une fois l’intérêt épuisé, on repart sur la place du marché pour voir si quelques narcisses sont à l’abandon ou tout simplement en période de chasse. Et le jeu de conquête recommence.

     

    Rassurez-vous, cela ne s’arrête pas là, comme toute société nous avons une hiérarchie, avec les intouchables, enfin ceux qui ne veulent pas nous toucher. Il y a aussi la cour qui elle ne cède aucune place à quelques nouveaux que ce soit où alors en contre partie d’une dévotion totale. Les solitaires qui se suffisent de leur image, les marginaux qui se savent exceptionnels et qui le disent à tout va et dont personne ne veut, même pas les nouveaux qui font leur classe. Certains s’imposent en groupe, ils se regardent et s’aiment entre eux avec pour adage l’union fait la force. Eux déchantent souvent. Il y aussi ceux qui décident de se faire la même coupe de cheveux avec quelques reflets différents, c’est  le principe de « faisons la même chose, au même moment, pour la même période », ceux-là avec le temps on réalise que leur originalité reprend vite le dessus. Ben oui, en somme un narcisse est par définition une personne unique et individualiste.

     

    Autre particularité, ils ont tous un miroir dans lequel ils se regardent inlassablement et " Oh mon dieu " si l’un d’eux décide de voler celui de son voisin. Là, le monde s’arrête de tourner. Tous regardent les deux narcisses en question et cela fuse de copinage même que certains font preuve de mauvaise foi. Alors chacun juge, donne son opinion et au bout d’un moment on continue notre chemin, on passe faire un tour au marché voir les nouveaux. D’ailleurs, attention à vous les  nouveaux qui souvent ont un miroir qui les rendent plus beaux que les autres, dû surement à la fraicheur. Au début tous viennent vers vous et se regardent dans votre miroir pour se voir encore plus beau puis comme tout narcisse qui se respecte, se lasse et part.

     

    Mais ce que j’aime le plus dans mon monde,  c’est la solidarité quand un narcisse brise son miroir, le temps d’un instant, les autres tournent le leur en sa direction pour lui montrer à quel point il est important.

     

     

    Le jour où Narcisse est tombé dans l’eau…

     

    Petite dédicace à la blogo....

     


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  • Salut la compagnie,

    Je vais enfin vous faire découvrir mon site marchand Hector Brioche et Compagnie... Et par la même occasion vous gâter de six mois d'abonnement à My Little Box.

    Il me reste quelques détails à finaliser et je lance ce fameux concours, pour ceux et celles qui veulent savoir en avant première la date du lancement peuvent s'inscrire à ma newsletter sur le bandeau à droite.

    L'idée est simple : trouver une tenue du quotidien (ville/travail) pour Brioche qui ne sait plus comment s'habiller depuis la naissance de son petit denier.

    Pour cela, il faudra écrire un article que vous mettrez sur votre blog avec un lien direct sur mon nouveau blog que je communiquerai au moment voulu.

    Ce lien servira de compteur pour connaitre le ou la gagnante.

    Ce concours sera ouvert à tous ceux qui ont un blog.

     

    Le concours est proche.... Qui veut gagner six mois d'abonnement à My Little Box ?

     

     


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  • La tristesse m’envahit, j’ai les mains qui tremblent et des larmes essayent de s’échapper. Je les retiens mais je ne vais pas tenir longtemps. L’évidence est là, il n’a rien à faire. Je commence à avoir froid, une sensation bizarre s’empare de mes trippes.

    Je respire lentement, les battements de mon cœur s’estompent. Je pense mourir. Et voilà, elles coulent sur mes joues. De toute façon, je m’en fous, je suis chez moi et personne ne me voit. Les enfants font leur sieste, le papa aussi.

     

    Il est tôt mais la nuit tombe déjà, j’ai ni la force d’allumer la lumière ni de me faire un feu pour me réchauffer. Je dois être maso mais j’aime cette douleur, celle de l’abondon. Il n’y a rien à faire et en même temps je n’ai rien fait.

    Il m'a quitté...

     

    - Qu’est-ce qui t’arrives Brioche ?

    - Ah t’es là. rien ca va aller.

    - Ben si je vois bien que ça ne va pas, vas-y balance.

    - tu veux vraiment savoir ?

    - Oui, bien sur

    - Et tu veux que je te dise quoi mon cher cerveau ?! Depuis lundi, je te cherche partout dans ma tête et je ne te trouve pas. « toc toc toc, il y a quelqu’un là dedans ! »

    - Et tu te calmes, sinon je me barre.

    - C’est ça pars. De toute façon j’ai trouvé un autre cerveau plus gros que toi. Tiens, prends ça dans les neurones

    - Mais comme t’es mauvaise…

    - Oui et j’assume. Je t’ai dis « ok » pour tes vacances de Noël mais j’avais bien précisé que lundi j’avais besoin de toi.

    - Mais j’étais là, sauf que tu n’as pas pris le temps de réfléchir, c’est tout.

    - Hein ?

    - Oui, je suis même rentré plus tôt mais madame était avec ses gosses et son mari. D’ailleurs, on ne peut plus rester comme ça, dans le mensonge. Il faut leur dire la vérité.

    - Quoi ? Dire à mon mec et à mes enfants que j’ai un cerveau. Mais ça ne va pas la tête,  ils vont avoir un choc. Déjà que le grand est persuadé que je ne suis jamais allée à l’école. Non, non ce n’est pas possible.

    - Ecoute, soit tu leur dis soit je me casse.

    - Attends encore un peu. Tu sais les enfants sont encore jeunes, ça risque de les perturber.

    - Toujours pareil avec toi. Ok mais il faudra que tu le fasses un jour, moi je souffre tu sais et puis j’ai envie qu’ils me connaissent aussi.

    - Promis, juré, craché. En attendant, on se retrouve tu sais où.

    - Mouais, chais pas, je vais voir… Allez si, Grande folle va

    - Hi hi grand fou, je t’adore à plus. Chut, ils arrivent.

     

    - Oui maman arrive, caca-pot… Oh, c’est bô ma pupuce

    - Oui mon chéri, je termine la vaisselle, je mets la table et on mange

    - Oui qui lé doudou le bébé de sa maman qui termine le bi be ron et après le petit rototo
    - Tu sais lire, magnifique. Oui, je sais moi je ne sais pas.

     

     

    Le grand secret de Brioche...

     

     

     


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