• Laurence, la cinquantaine, femme du monde, famille idéale.
    Tout bascule le jour où une arme à la main, elle décide de tuer son mari, elle change d’avis à la dernière minute.
    Sa fille, Alexandrine, l’attend à la sortie de la prison Fleury-Mérogis.
    Après 18 mois de préventive, mère et fille se retrouvent.

     

    Malwen,  une assistante sociale de 35 ans est en prison pour avoir tué le copain de sa sœur.
    20 ans de prison et une particularité :
    Elle vit avec Charlotte, sa fille de 15 mois.
    Elles sont enfermées 12 heures par jour de 19 h à 7 h du matin, leurs locaux sont aménagés en nurserie, les murs sont roses, une cuisine et un jardin.
    Le jour du reportage, il faisait beau.
    Elle est toujours avec le papa, un couple soudé.
    Une fois par mois, ils ont droit d’avoir 48 heures d’une vie de famille au sein de la prison.
    Elle nous apprend qu’elle attend un second enfant. Cette fois-ci, elle voudrait un petit garçon.

     

    Céline, 31 ans.
    Elle a connu la prison dès son plus jeune âge, sa mère y a passer la majeure de sa vie.
    C’est la maman de Tony, 11 ans. Personne ne veut lui expliquer les raisons de l’incarcération de sa mère : « Elle a fait une bêtise et maintenant, elle paie sa dette »
    Elle se confit : « je ne l’ai pas vu grandir, pas éduqué, je ne connais pas ses goûts, je ne connais pas ses couleurs… »
    Un petit homme lucide qui a un moment prend la caméra et filme sa mère et son éducateur. Il leur pose des questions.

     

    Linda, une aide-soignante de 31 ans qui a effectué une peine de 10 mois pour vole à l’étalage.
    C’est son troisième séjour en prison.
    Sa cleptomanie est avérée par les médecins mais n’a aucun suivi.
    C’est une maman de trois enfants, elle leur a promis de ne plus repartir là-bas.
    Son grand ne la croit pas.

     

    Après avoir vu ce reportage, profusion de pensées  dans ma tête :

    Comme elles, je suis quelconque.

    Une vie simple, une maman comme toutes les mamans qui va attendre ses petits monstres à la sortie de l’école, qui parle avec certaines mamans et qui en esquive d’autres.
    Ces femmes que j’ai vu dans le reportage, sont justement celles avec qui je parle et les autres, celles que j’imagine finir en prison.
    Il y a un décalage entre ma vision des « méchantes » et des « gentilles ».

    Ce reportage m’a totalement troublé.

    Au début  j’ai pleuré (un peu), pesté et juré et puis plus rien : Elles étaient ma boulangère de quartier, ma voisine de palier à qui je demandais du sucre, ma copine de sortie d’écoles : « tu as le temps de prendre un café à la maison ? »

    Elles étaient Moi, une maman ordinaire de deux enfants, bientôt trois qui achète son pain à la boulangerie du coin et a qui déjà donné du sucre à sa voisine.

     

    Je vous invite à regarder ce reportage de M6 :
    Disponible sur M6 REPLAY - EMISSION

     L’absente – Maman est en prison
    Produit par Melissa Theuriau
    Un film d’Hélène Lam Trong

    http://www.6play.fr/m6/#/m6/maman-est-en-prison-l-absente/11351556-documentaire

     

     

     


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  • La réponse est oui, nous pouvons mentir aux enfants.

    Alors là j’imagine les pros de la vérité, lever les yeux au ciel.

    Bien sur, que mentir ce n’est pas bien et tout le reste mais dans certaines circonstances c’est même conseillé.

    -Maman, il se passe quoi quand on meurt ?
    -Rien, ton corps se décompose, tu suintes de partout et puis c’est tout !
    -Ah mais on m’a dit que des anges venaient te chercher pour te mettre dans le ciel, comme ça la nuit t’es une étoile qui brille.
    -Non, ce sont  des mensonges ! Et puis quoi encore. Pour te dire, même des vers de terre viendront te manger les yeux et les intestins, tu sentiras super mauvais….

     Il y a aussi le « dois-je dire la vérité à notre fille de cinq qui nous chope en pleine intimité »
    -Maman, pourquoi t’as mangé le kiki de papa hier soir ?
    -Mais qu’est-ce que tu racontes encore comme bêtise, je ne lui mangeais pas le kiki. Je lui faisais une fellation pour qu’il me laisse tranquille parce que cette semaine j’ai mes règles.
    Bien entendu la réponse est : « ca ne te regarde pas, c’est une affaire de grand ».

     

    J’en arrive à mon fils qui a neuf ans et son père (mon ex).
    Donc le papa bosse dans l’humanitaire, il va peut-être partir six mois dans une zone à risque.
    - Coucou, ça va ?
    - Oui.
    - Alors, tu en as parlé au petit de ton possible départ, tu l’as préparé ?
    - Oui
    - Et tu lui as dit quoi ?
    - Ben que j’allais sûrement partir pendant six mois dans un pays assez loin et quand il m’a demandé si il y avait la guerre là où j’allais, je lui ai dis que oui mais dans les villes à coté.
    - Quoi, t’es sérieux. Tu lui as dis ça comme ça ?
    - Ben oui pourquoi ?
    - Pourquoi ?!! Parce que pendant six mois je vais avoir un zombi dans la maison. Rappelles-toi à son âge, quand tes parents sortaient dîner chez des amis, tu flippais qu’ils ne reviennent jamais.
    Demain, tu lui dis que t’as vu les infos et qu’il n’y a plus de guerre ! Et tu lui dis !
    - Oui, mais tu crois que l’on peut mentir à son enfant ?
    - Oui ! Déjà moi quand tu étais au Tchad, j’en dormais pas la nuit même si je savais que tu ne risquais rien alors pour un enfant c’est plus que traumatisant.
    - Bon d’accord, je lui en reparlerais.

    J’avoue que les premières minutes, je pensais qu’il se moquait de moi comme il sait que je monte assez rapidement dans les étages.

    Alors peut-être que mentir ce n’est pas bien mais bon je pense qu’il faut juste savoir doser. 

    Et puis entre nous on leur dit bien que le Père Noël  existe, je veux bien mais le coup de « il passe par la cheminée »  quand il n’y en a pas et la petite souris, elle bosse au MacDo pour avoir du fric ?

     

     

    Peut-on mentir aux enfants ?

     

     

     

     


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  • Je me rends compte au fil du temps, qu’il y a beaucoup des personnes qui n’imaginent  même pas qu’elles peuvent vivre la vie dont elles rêvent.

    Je ne parle pas de gagner au loto, d’avoir une belle maison ou autre.

    Vivre son rêve c’est simple s’aimer comme l’on est et/ ou né.

    On nous apprend dès le début de notre vie que l’on atteindra jamais la perfection, on nous lobotomise à coup de « tu n’auras jamais 20/20 parce que le 20 est destiné aux êtres suprêmes  comme Dieu ou aux quelques ultra surdoués qui eux ont même droit au 21/20.

    Par la suite, on nous juge sur nos incompétences, nos manquements.

    Au taff, on te rappelle que t’as commis une erreur. Sur quinze mille trucs que tu as fais, on te gave sur une seule et le reste ?
    Le reste on s’en moque puisque t’as fait une boulette.

    Alors on se retrouve avec des armés de gens résignés à ne pas commettre une seule connerie.

    Bien, mais croyais moi ce n’est pas possible.
    Je ne vais pas refaire le monde mais j’ai envie de vous dire :

     

    vivre notre rêve est d’être capable de casser cette image mental que l’on nous a assenée depuis notre plus tendre enfance, de lever la tête et de faire ce que l’on a envie.

    Certains rêves sont à exclure, je sais par un sondage que j’ai proposé que 4 personnes sur 9 sont (soit 44%) susceptibles de jeter par la fenêtre leur collègue qui dénigre le boulot.

    Désolée, moi aussi j’en rêve mais là on n’a pas le droit.

     

    Je vous écris cela parce qu’une amie m’a rappelé un mot que j’avais mis sur ma page facebook avant la création de ce blog, j’avais envie de le partager avec vous.

     

    « Quand tu montes ton projet quelque soit ton idée, il est clair que tu passes du chaud au froid en une seconde.
    Tu pars dans des délires à la limite de la folie.
    Tu as aussi beaucoup de déception, d'échecs.
    Avant tout il faut savoir se faire confiance et vraiment croire en soi.
    Oui c'est dur, oui tu ne sais pas comment t'y prendre mais si des personnes ont réussi alors toi aussi. Elles sont passées par les mêmes chemins, les mêmes états d'esprit entre conquête du monde et l'envie de se cacher dans un coin.
    Je ne dis pas ça parce que c'est facile de le dire, je dis cela parce que c'est surtout possible.

    Alors reprend tes projets laissés en plan et fonce».

     

    A mercredi, parce mercredi Brioche raconte sa vie.


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