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L'école.
Petite, je n’aimais pas l’école.
On nous juge que sur nos erreurs, je n’ai jamais compris ça.
Personne ne s’attardait sur mes compétence alors j’ai vite décroché. Je ne bossais que ce qui m’intéressait, je me foutais totalement du reste et des mauvaises notes, si par rapport au parents mais bon ça aussi je m’en moquais.
Je trouvais anormal et dur de « critiquer ».
Cette façon sadique de distribuer les copies corrigées par ordre décroissant…
Cette angoisse du :
- 16, très bien ! Encore parfait, bosse encore comme ça et tu auras les félicitations au bac (dit à un enfant de douze ans et devant tous les autres)
- 15,5, dommage que tu n’es pas mis la bonne date, t’aurais eu 16.
- …
- ça descend, 13 !
Allez, distribution des notes potables à pitoyables avec une bonne mouille de désapprobationCertains enfants étaient traumatisés, lors de la récréation ils pleuraient :
« Chuis nul ! », « Mes parents vont me frapper », « Je devais aller à la piscine avec mon cousin…. »Toute cette mise-en-scène de culpabilisation me dégoutait.
Mon seul objectif était d’avoir mon bac, histoire de me prouver que j’étais capable. En même temps, je me suis pas foulée puisque j’ai choisi le plus simple.
J’ai révisé une semaine et je l’ai eu.Maintenant, parlons d’autre chose.
Es-tu capable d’avoir confiance en toi, non ? Et c’est bien normal.Relis le texte au début et réalise que toute ta vie, on t’a noté sur tes manquements.
Faute ! pas bien ! quoi encore, il faut que je me pende ?J’ai refusé le terme « erreur », je ne suis pas un ordinateur et je ne fonctionne pas en binaire.
Donc j’avance en me persuadant que ce que je fais, je le fais bien et s’il y a des coquilles et ben je les corrige.
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