• Non seulement Narcisse n'est pas unique mais en plus il n'est pas mort noyé.  Ils sont toute une communauté tombés dans une eau claire. Ils ont coulé jusqu’à atteindre leur lieu de plaisir. Une espèce de monde à part où eux seuls se comprennent. Une confrérie qui se côtoie sans vraiment se connaître. Et moi, j’en fais partie.

    Entre nous, le plus important est de faire croire à un autre narcisse qu’il est plus beau que nous pour qu’à la fin, celui-ci ne s’intéresse qu’à nous. Et puis, une fois l’intérêt épuisé, on repart sur la place du marché pour voir si quelques narcisses sont à l’abandon ou tout simplement en période de chasse. Et le jeu de conquête recommence.

     

    Rassurez-vous, cela ne s’arrête pas là, comme toute société nous avons une hiérarchie, avec les intouchables, enfin ceux qui ne veulent pas nous toucher. Il y a aussi la cour qui elle ne cède aucune place à quelques nouveaux que ce soit où alors en contre partie d’une dévotion totale. Les solitaires qui se suffisent de leur image, les marginaux qui se savent exceptionnels et qui le disent à tout va et dont personne ne veut, même pas les nouveaux qui font leur classe. Certains s’imposent en groupe, ils se regardent et s’aiment entre eux avec pour adage l’union fait la force. Eux déchantent souvent. Il y aussi ceux qui décident de se faire la même coupe de cheveux avec quelques reflets différents, c’est  le principe de « faisons la même chose, au même moment, pour la même période », ceux-là avec le temps on réalise que leur originalité reprend vite le dessus. Ben oui, en somme un narcisse est par définition une personne unique et individualiste.

     

    Autre particularité, ils ont tous un miroir dans lequel ils se regardent inlassablement et " Oh mon dieu " si l’un d’eux décide de voler celui de son voisin. Là, le monde s’arrête de tourner. Tous regardent les deux narcisses en question et cela fuse de copinage même que certains font preuve de mauvaise foi. Alors chacun juge, donne son opinion et au bout d’un moment on continue notre chemin, on passe faire un tour au marché voir les nouveaux. D’ailleurs, attention à vous les  nouveaux qui souvent ont un miroir qui les rendent plus beaux que les autres, dû surement à la fraicheur. Au début tous viennent vers vous et se regardent dans votre miroir pour se voir encore plus beau puis comme tout narcisse qui se respecte, se lasse et part.

     

    Mais ce que j’aime le plus dans mon monde,  c’est la solidarité quand un narcisse brise son miroir, le temps d’un instant, les autres tournent le leur en sa direction pour lui montrer à quel point il est important.

     

     

    Le jour où Narcisse est tombé dans l’eau…

     

    Petite dédicace à la blogo....

     


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  • Salut la compagnie,

    Je vais enfin vous faire découvrir mon site marchand Hector Brioche et Compagnie... Et par la même occasion vous gâter de six mois d'abonnement à My Little Box.

    Il me reste quelques détails à finaliser et je lance ce fameux concours, pour ceux et celles qui veulent savoir en avant première la date du lancement peuvent s'inscrire à ma newsletter sur le bandeau à droite.

    L'idée est simple : trouver une tenue du quotidien (ville/travail) pour Brioche qui ne sait plus comment s'habiller depuis la naissance de son petit denier.

    Pour cela, il faudra écrire un article que vous mettrez sur votre blog avec un lien direct sur mon nouveau blog que je communiquerai au moment voulu.

    Ce lien servira de compteur pour connaitre le ou la gagnante.

    Ce concours sera ouvert à tous ceux qui ont un blog.

     

    Le concours est proche.... Qui veut gagner six mois d'abonnement à My Little Box ?

     

     


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  • La tristesse m’envahit, j’ai les mains qui tremblent et des larmes essayent de s’échapper. Je les retiens mais je ne vais pas tenir longtemps. L’évidence est là, il n’a rien à faire. Je commence à avoir froid, une sensation bizarre s’empare de mes trippes.

    Je respire lentement, les battements de mon cœur s’estompent. Je pense mourir. Et voilà, elles coulent sur mes joues. De toute façon, je m’en fous, je suis chez moi et personne ne me voit. Les enfants font leur sieste, le papa aussi.

     

    Il est tôt mais la nuit tombe déjà, j’ai ni la force d’allumer la lumière ni de me faire un feu pour me réchauffer. Je dois être maso mais j’aime cette douleur, celle de l’abondon. Il n’y a rien à faire et en même temps je n’ai rien fait.

    Il m'a quitté...

     

    - Qu’est-ce qui t’arrives Brioche ?

    - Ah t’es là. rien ca va aller.

    - Ben si je vois bien que ça ne va pas, vas-y balance.

    - tu veux vraiment savoir ?

    - Oui, bien sur

    - Et tu veux que je te dise quoi mon cher cerveau ?! Depuis lundi, je te cherche partout dans ma tête et je ne te trouve pas. « toc toc toc, il y a quelqu’un là dedans ! »

    - Et tu te calmes, sinon je me barre.

    - C’est ça pars. De toute façon j’ai trouvé un autre cerveau plus gros que toi. Tiens, prends ça dans les neurones

    - Mais comme t’es mauvaise…

    - Oui et j’assume. Je t’ai dis « ok » pour tes vacances de Noël mais j’avais bien précisé que lundi j’avais besoin de toi.

    - Mais j’étais là, sauf que tu n’as pas pris le temps de réfléchir, c’est tout.

    - Hein ?

    - Oui, je suis même rentré plus tôt mais madame était avec ses gosses et son mari. D’ailleurs, on ne peut plus rester comme ça, dans le mensonge. Il faut leur dire la vérité.

    - Quoi ? Dire à mon mec et à mes enfants que j’ai un cerveau. Mais ça ne va pas la tête,  ils vont avoir un choc. Déjà que le grand est persuadé que je ne suis jamais allée à l’école. Non, non ce n’est pas possible.

    - Ecoute, soit tu leur dis soit je me casse.

    - Attends encore un peu. Tu sais les enfants sont encore jeunes, ça risque de les perturber.

    - Toujours pareil avec toi. Ok mais il faudra que tu le fasses un jour, moi je souffre tu sais et puis j’ai envie qu’ils me connaissent aussi.

    - Promis, juré, craché. En attendant, on se retrouve tu sais où.

    - Mouais, chais pas, je vais voir… Allez si, Grande folle va

    - Hi hi grand fou, je t’adore à plus. Chut, ils arrivent.

     

    - Oui maman arrive, caca-pot… Oh, c’est bô ma pupuce

    - Oui mon chéri, je termine la vaisselle, je mets la table et on mange

    - Oui qui lé doudou le bébé de sa maman qui termine le bi be ron et après le petit rototo
    - Tu sais lire, magnifique. Oui, je sais moi je ne sais pas.

     

     

    Le grand secret de Brioche...

     

     

     


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