• - Par moment, ce n’est vraiment pas facile de se motiver. Il y a certaines choses que je n’aime pas du tout faire dans la création d’entreprise.

    - Comme quoi ?

    - Envoyer du courrier et surtout à temps, classer des factures…

    - Tu me fais rire, ton métier à la base, ce n’est pas comptable ?

    - Si mais ce n’est pas ce qui m’enchante tous les matins.

    - Bon et à part la partie administrative, qu’est-ce que t’aimes pas non plus. Vu que je suis là, vas-y balance.

    - Je crois que remplir des dossiers, c’est le pire.

    - Ne m’en parle pas.

    - Tu me rassures. Perso, je ne sais pas quoi dire, comment le dire… En gros quel chemin prendre pour que ça marche. En ce moment, il y a le concours des Talents. Cela fait deux mois que je suis dessus et demain, c’est la date limite et je n’en suis qu’à la troisième partie et il y en a huit.

    - C’est de l’abus total, deux mois que tu bloques !!! Franchement, je veux bien que tu sois perdue face à ce genre d’inscription mais là tu fais n’importe quoi !

    - Aller, c’est reparti. Tu crois que c’est facile d’avoir un cerveau comme toi dans ma tête, je passe souvent pour une déglinguée du ciboulot. Et en plus, on m’attend toujours à l’arrivée parce que je suis souvent la dernière.

    -Attends, ce n’est pas ma faute si au lieu de prendre le chemin le plus court comme le font la plupart des gens tu préfères aller flâner je ne sais où pour après te plaindre que t'arrives toujours en retard.

    - Hey ! Tu te calmes, « c’est pas ma faute à moi, si j’entends tout autour de moi, helli, hello, t’es A (L.O.L.I.T.A) »

    - Ouh Ouh, tu divagues là.

    - Oups… Et toi, tu veux faire quoi de ta vie ? 

    - Tu veux dire quoi par là ?

    - Ben, je ne sais pas tu es dans ma tête. Peu de gens te connaissent vraiment, tu ne peux rien faire sans moi…

    - Je rectifie, c’est toi qui ne peux rien faire sans moi. Et puis, c’est un peu le lot de tous les cerveaux. Je ne suis pas le seul et effectivement, nous avons tous notre petite mission.

     - Ah oui, et c’est quoi ta mission ?

    - Et ben, que tu réussisses dans ta vie ma petite Brioche. Je suis là pour t’aider te consoler et surtout pour que tu avances.

    - Oh, t’es chou. Je savais que tu me kiffais mais pas à ce point.

    - Non, non, ce n’est pas ça. Je veux juste que tu ailles au bout de ton projet, comme ça t’arrêteras de me casser les synapses. Déjà que tu n’es pas croyante, je peux t’assurer que de temps en temps j’ai bien besoin de l‘aide de Dieu parce que franchement depuis deux ans tu ne me lâches pas d’une semelle.

    - Ah, bon ben je vais me mettre au boulot alors et finir cette inscription pour le concours.

    - Je crois qu’en même temps tu n’as pas le choix.

     

    Hi hi, j’adore la secouer un peu sinon elle resterait  à regarder le temps qu’il fait dehors et à se plaindre de n’avoir rien fait.

    En même temps c’est facile, elle prend tout au premier degré.

    Je vous tiendrai au courant pour son concours et pour le reste aussi.

    A mercredi prochain.

     

    Moi, plus tard je serai...

     

     


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  • Hey ! Salut tout le monde, c’est le Cerveau de Brioche.

    Brioche est en pleine sieste et vu qu’elle n’a pas besoin de moi pendant ce temps là, j’en profite pour me promener dans la maison.

    Je me retrouve nez à nez avec Hector.

    Le regard ailleurs, une lettre à la main. Je lui demande :

    - Tu vas bien ? Tu m’as l’air bien pensif aujourd’hui.
    - Pour tout te dire, Brioche est bizarre depuis quelques temps. Elle se trimbale avec un gros cigare dans toute la maison, elle demande à la petite qui va sur ses deux ans : « Emma, vous pouvez me sortir le bilan de 2013, vous serez gentille ». La chambre du grand de 9 ans est devenue la salle de repos, elle y a installé un distributeur de boisson. Le matin, elle rentre dans la cuisine et me dit : « vous m’apporterez un café sans sucre, merci Simone ».
    - Ah ! Ouais quand même… Et t’arrive à lui en parler ?
    -Ben, pas vraiment. Enfin si, juste quand t’es là, ça doit la raisonner.
    - Et un psy ?
    - Oulala, surtout pas. L’autre jour, je lui en ai touché deux mots. Et ce matin, j’ai reçu une lettre où elle envisage de me licencier. Tiens, regarde.
    - Effectivement. Et tu as contacté l’inspection du travail ?
    - Aller, ne rigole pas, ce n’est pas marrant. Tu sais la semaine dernière quand t’es parti faire un petit tour.
    - Oui.
    - Le mercredi, elle a ouvert l’armoire de la chambre, pris mon coussin sur le lit, chopé une vielle couverture et a mis le  tout dedans et me balança : «Un petit tour au placard, vous remettra les idées en place, ma petite Simone ». Derrière, il y avait les bambins qui criaient dans toute la maison « Au placard Simone ! Au placard ! »
    - Ok, je vois et là les mômes, ils font quoi ? Ils ont l’air en pleine discussion.

    Il me regarde fièrement et avec  l’âme d’un conquérant, il me balance :

    - Ça, c’est la révolution qui est en marche !… Brioche a opéré une restriction budgétaire sous prétexte que l’entreprise n’a pas atteint ses objectifs, elle a décidé de taper dans les acquis sociaux. La petite doit maintenant faire son popo dans le pot afin de réduire les dépenses en couches. Celle-ci est partie se plaindre auprès de son frère. Je te laisse imaginer la conversation.
    Résultat grève générale de bisous et de câlins…
    - Waouh, ça rigole plus dans la maison. C’est du lourd et Brioche a réagit comment ?
    - Chantage aux goûters.
    - Pas possible, elle ne peut pas faire ça !
    - Oui, donc aujourd’hui : c’est manifestation… On attend son réveil et hop, on lui fait la totale. T’as vu les pancartes, elles sont bien, non ?

     

    « Grève de bisous et de câlins »

    « Brioche tête de pioche, touche pas aux acquis des gosses »

    « Brioche t’es moche, tu ressembles à la fée Carabosse »

     

    - Rassure-moi, Hector, vous êtes tous un peu zinzins dans la famille, Non ?

     

    °°°

     

     

     


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  • Après quelques jours de recherches intensives, Brioche retrouve enfin son cerveau.

    - Salut Brioche, quoi de neuf ?
    - Ah ! Te voila ! Cela fait une semaine que je te cherche partout dans ma tête… Tu étais où !
    - Ben, tu passes ton temps à me dire que je te saoule. Alors, je suis partie faire un tour.
    - Super ! Je n’ai pas pu écrire mon article du mercredi. A cause de toi, j’ai planté tous mes lecteurs qui attendent le mercredi avec impatience !!
    - Tout tes lecteurs, c’est bon, t’en a 30…
    - 32 !
    - Oui, tes deux sœurs.
    - Grrrr ! Tu vois, tu recommences.
    - Aller, je rigole. Je suis là, on peut commencer. Tu veux écrire sur quoi aujourd’hui ?
    - Sur ma marque.

     
    - C’est bon Brioche, je suis en salle de contrôle. On peut commencer la synchronisation ?
    - Je suis Opé.
    - Synchronisation de la pensée et de la main ?
    - Ok
    - PC branché sur secteur, lunettes sur le nez ?
    - Ok
    - Boisson, gâteaux, musique, gamins ligotés et bâillonnés, chéri devant un match de foot ?
    - Ok
    - Je démarre le compte à rebours : 10..9…8…7…
    - Attends ! Attends ! Je vais faire pipi
    - T’es chiante !
    - Enceinte !
    - Oui, c’est ce que je dis t’es chiante.

    Chercher une marque ou le nom d’un produit est tout un processus et le mien fut facile vu que je propose une valise (j’en parlerai plus un autre jour, enfin le jour J).

    La Valise de Bébé : non

    La valise des Premiers Jours : non

    La Baby Box : Oh ouais ! Trop cool, j’adore !

    Simple, efficace et qui se fondra parmi toutes les autres Box, cela me convenait amplement
    Et puis un jour, au bout d’un mois, je suis partie sur le net pour voir s’il n’existait pas déjà une Baby Box, voici ce que j’ai trouvé :

     

    Brioche a retrouvé son cerveau. A ben non, ça va pas le faire…

    Donc je suis repartie sur le chemin de la….


    - Tour de contrôle à Brioche, tour de contrôle à Brioche.
    - Quoi ?
    - Faut que tu abrèges, tu as dépassé le format de ton article qui se limite à une page. Tu commences à perde des lecteurs.
    - Ah mince, bon je vais faire court.

     

    Pour des raisons techniques, je suis dans l’obligation de passer la partie " le pourquoi  du comment ".

    Alors avec beaucoup de plaisir je vous présente :

     

    Hector Brioche Et Compagnie

    HB & Cie

    Brioche a retrouvé son cerveau.

    Alors, ça vous plait ?

    A bientôt.

     


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  • Salut la compagnie, c’est le tendre et cher cerveau de Brioche. Je profite de sa sieste pour lui piquer son PC  afin  de vous présenter  une super maman qui va vous parler de son blog, son combat :

    L’épuisement maternel

     

    Bonjour Mam Lucile, je t’ai rencontré sur doctissimo et le thème de ta Page facebook m’a plus tout de suite. L’épuisement maternel est un sujet très peu développé et donc  peu ou pas connu.
    Pour certains, cela fait référence à la série « Desperate housewives », pour d’autres à des femmes perdues dans le néant de leur incapacité à gérer leurs problèmes de mères.
    La réalité est toute différente, ce sont surtout des femmes seules et sans écoutes.

     

    Alors, faisons plus ample connaissance :

    Tout d’abord, en quelques mots,  qui es-tu ?

    J’ai 31 ans, je suis maman de deux enfants de 22 mois d’écart, le plus jeune à 20 mois. Quand mon deuxième fils est né, j’ai choisi de prendre un congé parental d’une année, que j’ai finalement reconduit deux semaines avant de reprendre mon activité alors que tout était prêt, trop épuisée pour reprendre une activité professionnelle. Ce congé parental a été pour moi une période de grands changements. Ma vision de la vie, mes envies et mes priorités ont changé, le déclenchement de grands changements de vie. Je ne reprendrai pas mon activité, je souhaite évoluer professionnellement.

    Aussi, j’ai pris conscience que l’épuisement maternel est bien mal compris, les femmes qui en souffrent n’osent pas en parler et se sentent seules, le sujet est malheureusement tabou. C’est pourquoi, j’ai décidé de mener une action pour informer sur le sujet, briser le tabou et libérer la parole en créant une page Facebook et un blog.


    Raconte-nous ta vie pendant cette descente aux enfers ?

    Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’épuisement maternel n’arrive pas par manque d’organisation ou d’autorité sur ses enfants, ni même à cause de toutes autres faiblesse des parents. Des problèmes bien plus complexes déclenchent cette situation.

    Pour nous, ce sont les allergies alimentaires qui sont à l’origine de notre enfer quotidien. Mon fils a passé 5 mois non stop dans l’écharpe de portage contre moi, seule position qui le soulageait. Il hurlait à longueur de journée. Nous ne dormions jamais plus de 2h à suivre, même la nuit. Les médecins nous disaient qu’il avait besoin de sa maman. Les amis dédramatisaient les choses en nous disant que la situation n’était pas si difficile, que nous exagérions. Quand nous passions une journée en famille, ils se rendaient bien compte que la journée était compliquée et épuisante mais ils ne nous entendaient pas quand nous leur expliquions.
    Comment leur en vouloir ? Je crois qu’il est impossible d’imaginer qu’une telle situation est possible sans en avoir été acteur (victime…) ou spectateur au quotidien.

    Je pensais que j’allais mourir de fatigue, je ressentais une colère effroyable, j’angoissais chaque matin quand mon mari partait pour le travail. Je me suis sentie seule, abandonnée, incomprise, honteuse, faible, incompétente, …  Heureusement que mon mari a toujours été là, a toujours compris la situation sinon, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui …

    Il aura fallu que je craque, que mon corps me lâche pour que ma détresse soit prise au sérieux. Je suppliais mon mari de trouver une solution. Soit cette descente aux enfers s’arrêtait, soit j’allais mourir, trop épuisée.

    Mon grand est entré à l’école, mon petit est allé à la crèche, j’ai du prendre des médicaments pour gérer les crises d’angoisses, résultat de ces 15 mois difficiles. Il m’aura fallu 4 mois, seule, au calme, à faire une sieste le matin et une autre l’après midi pour aller mieux.

    Pendant une année, il nous a été impossible d’avoir une vie sociale.
    Pendant 15 mois, j’ai vécu hors de moi. JE n’existais plus, je n’étais plus que l’esclave de mes enfants. Je faisais tout machinalement.
    Pendant 18 mois notre couple a été mis entre parenthèses. Nous y avons survécu même si quelques cicatrices sont toujours présentes.

    Difficile de vous faire ressentir la réalité de la situation et l’atmosphère qui régnait pendant 18 mois en ces quelques mots. Je vous invite à lire mon témoignage sur le blog. Vous y trouverez aussi d’autres témoignages de mères sur leur vécu de l’épuisement maternel.

    http://epuisement-maternel.com/2014/02/18/temoignage-de-lucile-creatrice-du-blog/

     

    Et pourquoi un blog  sur l’épuisement maternel ?

    Dans ces moments de détresse, je ne savais pas vers qui me tourner. Durant de longues heures passées sur Internet, j’ai cherchédes informations sur l’épuisement maternel. Après tous ces appels téléphoniques passés pour chercher de l’aide que je n’ai pas trouvé. Après tout ce temps à me sentir seule dans mon désespoir, je me suis promise qu’un jour, je mènerai une action pour que toutes ces mères qui souffrent de ce mal si incompris ne se sentent plus seules mais aussi pour faire de la prévention et de l’information  à ce sujet. C’est ainsi que sont nés ma page Facebook et mon blog sur l’épuisement maternel.

     

    Peux-tu nous expliquer ce qu’est l’épuisement maternel en général ?

    L’épuisement maternel, tel l’épuisement professionnel est une combinaison entre un épuisement physique et psychologique. Il n’apparait pas du jour au lendemain mais il est le résultat d’une accumulation de choses qui, au fil de temps, font que nous n’arrivons plus à prendre le dessus sur notre fatigue, tristesse, anxiété, irritabilité, …

    N’importe quelle maman peut en souffrir. Parfois, l’épuisement peut être provoqué par un acharnement à vouloir tout contrôler, tout faire au mieux. Souvent, il est déclenché par un problème particulier tel que soucis de santé ou de comportement des enfants, situation familiale difficile, manque de soutien au quotidien, …

    Les conséquences peuvent être graves. Certaines mères ont des excès de violence verbale ou physique qui parfois peuvent mener au drame : enfants battus, bébés secoués, …

    Heureusement, ces situations ne sont pas majoritaires. Leur geste reste inexcusable mais lorsqu’on sait ce qu’est l’épuisement maternel, on peut comprendre qu’il suffit de peu pour que les choses basculent, que les limites soient franchies.

    C’est pourquoi il est important de faire de la prévention sur l’épuisement maternel afin que les mères de familles qui souffrent de ce mal de plus en plus répandu (ou dont on commence à parler plus facilement) soient comprises et prises en charge grâce à une aide à domicile, un traitement médical, un suivi psychologique, …  ou simplement être aidées de leurs proches alors capables de prendre en compte la détresse de ces mères.

    N’hésitez pas à vous inscrire au blog pour profiter des informations sur ce qu’est l’épuisement maternel mais aussi des trucs et astuces du quotidien que je propose.

     

    Et pour finir, qu’aimerais-tu dire aux gens qui ne comprennent pas qu’une femme dans cet état, n’est pas une emmerdeuse  qui passe son temps à se plaindre de sa vie ?

    Qu’ils viennent passer une semaine auprès de l’une d’entre elles. C’est ainsi qu’on se rend le mieux compte de la réalité.

     

    Merci Mam Lucile pour ton témoignage et ton blog.
    Chers amis, je vous invite à faire un tour voir plus sur le blog de Mam Lucile, à vous abonner à sa page facebook ainsi que sur twitter.
    Vous y trouverez des conseils, des témoignages et surtout du soutien.
    Ce blog est destiné à tout le monde : aux mamans épuisées mais aussi aux proches de ces femmes afin de mieux comprendre leur détresse et à toutes personnes voulant en savoir plus sur le brun out maternel.

     http://epuisement-maternel.com/

    https://www.facebook.com/epuisementmaternel

    https://twitter.com/EpuisMaternel

     

     


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